Zelda 2 The Adventure of Link : Critique et Let’s Play

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Après m’être intéressé à Gargoyle’s Quest sur GameBoy, j’ai eu envie de me relancer dans un bon vieux jeu retro sur NES : Zelda 2 The Adventure of Link. J’en ai profité pour lui consacrer une critique et un Let’s Play.

Un Zelda à deux visages

Une ambiance plus sombre

The Adventure of Link est la suite directe du premier The Legend of Zelda sorti un an auparavant sur Nintendo NES, en 1987 en occident. On y endosse le rôle de Link, ce dernier est alors un jeune homme. Il a vaincu Ganon il y a quelques années et à l’aube de son seizième anniversaire, il reçoit un mauvais présage lui indiquant qu’il est l’élu en charge de sauver la princesse Zelda. Celle-ci est plongée dans un profond sommeil à cause d’un magicien, à qui elle a refusé de transmettre la troisième Triforce : la Triforce du courage. Pour annuler la malédiction, Link va devoir placer six cristaux, dans six palais différents. Une fois positionnés, il pourra alors se diriger vers le dernier palais, dans lequel il devra affronter le démon final, qui une fois vaincu, libérera Zelda de son sommeil.

Ce Zelda est un des rares, si ce n’est le seul opus, dans lequel Ganon n’est pas présent. En revanche, ses acolytes essaient de le ressusciter et l’unique moyen d’y parvenir est de verser le sang de Link sur ses cendres. C’est d’ailleurs l’écran de game over auquel vous aurez droit, une fois que vous aurez épuisé toutes vos vie. Vous risquez de le voir souvent en l’occurrence, parce que les vies s’épuisent à la vitesse de la lumière ; le moindre faux pas étant fatal, au sens propre, comme au figuré.

Link en train de sauter, afin d'éviter trou rempli d'eau #GuiDaFunkyMan #zelda2 #ZeldaTheAdventureOfLink #NES #Nintendo #retrogaming #retrogamer #retrogames #ZeldaRetro

La notion de plateforme est très présente dans ce Zelda

Par ailleurs, ce titre offre beaucoup plus d’interactions avec les PNJ, que l’on croise au fur et à mesure du jeu, en visitant des villages. Ces derniers nous donnent des renseignements quant à certaines problématiques que l’on rencontre, d’autres nous demandent notre aide ; en contrepartie, une fois que l’on a réglé leur problèmes, ceux-ci nous offrent en général un présent plus qu’important pour la suite des événements.

Au début du jeu, l’action prend place dans le palais dans lequel la princesse Zelda est endormie. On a tout de suite droit à un système de scrolling latéral, qui sera spécifique à toute les phases d’action ; nous reviendrons sur ce point plus tard. Une fois à l’extérieur du palais, Link se retrouve sur une carte topographique vue de dessus, comme dans The Legend of Zelda premier du nom.

Un mode aventure novateur

Un pays d’Hyrule plus hostile que jamais

En se déplaçant sur la carte topographique d’Hyrule, Link peut parcourir un chemin de couleur jaune, de nature neutre, car dès qu’il en sort et se frotte aux différents biomes : plaines, forêts, déserts, etc… Des monstres ou de temps en temps des fées – avec qui on tentera plus de rentrer en contact en l’occurrence – apparaissent, prenant la forme de deux icônes : une  grosse et une petite. Une fois qu’on entre en contact avec l’une d’elle, on repasse alors sur l’écran à scrolling latéral. Si on entre en collision avec un gros mob, on a droit à des ennemis forts, avec un petit, on croisera des ennemis faibles. Vous pouvez toujours les éviter si vous faîtes preuve de dextérité, mais sachez qu’ils apparaissent très régulièrement et que des zones comme les marécages encombreront vos mouvements. Quant à la fée, elle nous attendra au milieu de l’écran. La toucher nous rendra tous nos PV.

Ce Zelda jongle donc entre un mode exploration en vue du dessus et un mode action en scrolling latéral. Tout  comme Final Fantasy ou Dragon Quest à l’époque. Sauf que ces deux jeux ne proposaient pas de phases d’action pures, mais seulement un système de combat au tour par tour : recette classique des JRPG retro et actuels. A savoir que certaines zones sont spécifiquement prévues pour le mode à scrolling latéral, comme des bosquets en particulier, des endroits cachés, voire tout simplement les grottes, les villages et les palais.

Image de la carte topographique de Zelda 2 The Adventure of Link. On y voit deux biotopes : le désert et un cimetière, ainsi que le fameux chemin neutre de couleur jaune #GuiDaFunkyMan #zelda2 #ZeldaTheAdventureOfLink #NES #Nintendo #retrogaming #retrogamer #retrogames #ZeldaRetro

Deux biomes propres à ce Zelda : le désert et le cimetière

Les palais : antres de l’action incontournables

Pour ce qui est des palais, ceux-ci se présentent sous la forme de labyrinthes à plusieurs étages. Le tout premier palais, celui de Parapa, est relativement simple ; en revanche le deuxième est assez retors, presque mal calibré en termes de difficulté en comparaison du premier. Cela vous obligera peut-être à visiter certaines contrées d’Hyrule au préalable, afin de vous munir d’objets et de capacités non négligeables, avant de vous y lancer. Toujours est-il que vous êtes libre d’aborder ce challenge comme le voulez.

Le véritable défi pour moi reste le palais final. Pou commencer, le chemin pour y accéder est très complexe. Ensuite, ce palais comporte des zones totalement trollesques constituées de culs de sac et autres trous dans le sol invisibles. Ces derniers vous feront revenir sur vos pas malgré vous, dans le but de vous embrouiller l’esprit. Des ennemis inédits et très puissants feront également leur apparition. Heureusement, les développeurs ont eu la bonne idée de ne pas vous pénaliser lorsque vous subirez un game over. En effet, vous pourrez recommencer votre périple au début de ce palais et non pas à partir de celui de la princesse Zelda.

Enfin, dans chaque palais vous trouverez :

  • Des portes, dont il faudra que vous trouviez des clés pour les ouvrir
  • Un objet unique et indispensable à votre progression future
  • Un autel sur lequel vous placerez un de vos cristaux, après avoir vaincu le boss

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The Adventure of Link : base de l’ARPG moderne

Un Link personnalisable

Des statistiques modulables

Alors certes, nous ne sommes pas dans une customisation aux petits oignons, il faut relativiser, nous sommes en 1987 et Zelda 2 n’est pas un RPG pur et dur, mais on nous offre la possibilité de faire des choix quant aux améliorations de Link. On nous suggère en fait trois statistiques :

  • L’attaque qui permet de générer plus dégâts aux ennemis.
  • La magie qui permet de moins gaspiller de mana, lors de l’utilisation des sorts.
  • La vie qui permet de moins perdre de PV, quand on est frappé par un ennemi.

Ces caractéristiques peuvent être montées comme bon nous semble, à partir du moment où l’on a la patience d’atteindre le palier suivant d’une même statistique et surtout, si l’on ne perd pas nos trois vies entre temps. En effet, perdre toutes ses vies est synonyme de game over : les points d’expérience accumulés sont réinitialisés et on nous ramène à la case départ, c’est-à-dire le palais de Zelda, avec un petit rire moqueur de Ganon en bonus.

Une liberté de choix laissée au joueur

Comme je l’écrivais plus haut, Zelda The Adventure of Link met à disposition un système de points d’expérience. Ces derniers s’obtiennent quand on tue des ennemis dans les phases d’action à scrolling latéral ou par le biais de sacs, qu’il suffit de briser pour bénéficier des points qu’ils contiennent. A chaque fois que l’on atteint le palier de l’attribut le plus proche pouvant être augmenté, un menu s’affiche et nous donne deux choix :

  1. Soit on investit dans la statistique concernée.
  2. Soit on attend le palier de l’attribut dont on souhaite vraiment constater une amélioration.

La fameuse cartouche dorée de Zelda 2 The Adventure of Link. Caractéristique que l'on trouvait également avec la cartouche de The Legend Of Zelda #GuiDaFunkyMan #zelda2 #ZeldaTheAdventureOfLink #NES #Nintendo #retrogaming #retrogamer #retrogames #ZeldaRetro

La fameuse cartouche de jeu dorée spécifique à ce Zelda et au premier

On remarquera que les ennemis peuvent aussi faire tomber des sacs de magie. Ceux-ci permettent de récupérer une partie de sa barre de mana. Les sacs bleus offrent un carré de magie, les rouges remplissent la barre entièrement.  En plus des statistiques de compétences, Link peut ramasser des conteneurs lui permettant d’accroître ses barres de vie et de magie. Les bons vieux conteneurs de vie : les cœurs et les conteneurs de magie, sont dispatchés un peu partout dans le jeu. Les récupérer est quasiment indispensable, si vous désirez arpenter les contrées d’Hyrule de manière plus « confortable ».

Un gameplay riche

De la plateforme au combat rapproché

La particularité de The Adventure of Link est donc de proposer un mode action en vue de côté, nous sommes d’accord là-dessus. On notera également un système d’upgrade de statistiques. Celui-ci vous offre la possibilité de donner la priorité à certains aspects, en fonction de vos besoins ou de vos lacunes. L’autre aspect très spécifique de cet opus est son exigence en termes de combat et de ses phases de plateforme. Parlons un peu de ces dernières : dans ce Zelda, hormis quelques rares cas, la moindre chute est mortelle, ce qui oblige le joueur à bien intégrer la fonction saut de Link.

L’autre particularité à prendre en compte est l’exigence vis-à-vis des ennemis, qu’il ne faut surtout pas prendre à la légère. Link peut frapper vers le haut, vers le bas, il peut aussi sauter et frapper en même temps. Pour se protéger des attaques adverses, il lui suffit de rester dans la position dans laquelle cette dernière lui parvient, son bouclier étant automatiquement déployé. N’oublions que nous sommes sur Nintendo NES : nous avons seulement deux touches d’action. Bien que les premiers mobs du jeu soient relativement simple à combattre, ceux qui se manifestent après nécessitent une phase d’apprentissage plus approfondie, parce qu’ils mettront vos réflexes d’épéiste à rude épreuve.

Link face au boss du 5ème palais #GuiDaFunkyMan #zelda2 #ZeldaTheAdventureOfLink #NES #Nintendo #retrogaming #retrogamer #retrogames #ZeldaRetro

La plupart des bosses sont moins compliqués à affronter, que certains mobs

Apprendre de ses erreurs est la clé de la réussite

Certains ennemis seront capables de parer vos attaques et changeront les leurs en plein combat, en s’adaptant à votre style. Cette particularité rend les joutes très dynamiques pour ce type de jeu, si on prend en compte que nous sommes dans les années 80 et même encore maintenant, d’après moi. Si vous ne respectez pas certains adversaires, si vous ne vous appropriez pas leurs patterns et que vous les appréhendez de façon totalement décérébrée, c’est la mort assurée. En sachant que par ailleurs, la topographie du terrain ne jouera pas toujours en votre faveur et que les mobs ne se baladent pas seuls. Vous serez obligé régulièrement d’être attentif sur plusieurs fronts en même temps. C’est là où selon moi, nous découvrons les bases d’ARPG modernes, telles que celles des Soulsborne, avec Demon’s Souls comme pierre angulaire de cette série.

Néanmoins, l’appropriation des patterns des mobs et vos progrès en combat s’accompagneront de la maîtrise de mouvements complémentaires. Link n’en dispose pas au début, il devra les récupérer au fur et à mesure de son périple, tout comme des sorts. Toutes ces features sont parfaitement corrélées : une véritable synergie s’en dégage. La magie fait partie intégrante de cet opus : certaines phases de jeu vous obligeront à savoir jongler entre elles, que ce soit pour vous protéger, surmonter des obstacles inaccessibles ou attaquer des ennemis. Le tout est que vous appreniez à vous adapter, en fonction des situations auxquelles vous serez confronté.

Conclusion

Même si ce Zelda est plus tourné vers l’action, au détriment des énigmes si chères à la série, il n’en reste pas moins un titre qui si vous ne le connaissais pas, vous obligera à effectuer des recherches poussées. Certains passages nécessitent l’obtention de renseignements précis auprès de villageois, qui si vous les dénigrez, pourraient vous faire tourner en rond pendant des heures. Si bien qu’en définitive, on peut se dire que la résolution de problèmes reste malgré tout manifeste : des obstacles sont bien présents, qu’ils soient de nature physique comme un mur qu’on ne peut pas gravir à cause d’un sort manquant, un village caché qu’on n’aurait pas pu trouver sans en avoir glané l’info auprès d’un villageois ou tout simplement de nature empirique, comme le fait d’être obligé de s’imprégner des patterns des divers monstres, afin de savoir répondre correctement à leurs attaques.

Place maintenant à mon Let’s Play YouTube !

Adventures Of Lolo : Critique et Let’s Play

Vignette de mon article consacré à Adventures Of Lolo #GuiDaFunkyMan #AdventuresOfLolo #Nintendo #NES #retrogaming #retrogames #retrogamer

En 1989, le studio Hal Laboratory – créateur de Kirby et de la série des Smash Bros – sortait Adventures Of Lolo sur NES. Nintendo se munissait alors d’un puzzle game fun, simple et efficace.

Si vous êtes amateurs de retrogaming et que vous jouez à Adventures Of Lolo, ne vous attendez surtout pas à un scénario poussé. Celui-ci est ultra basique : le prince Lolo cherche à récupérer sa bien aimée Lala, qui a été kidnappée par un gros vilain pas beau… Point.

La force de ce jeu ne repose pas sur son histoire, mais sur son gameplay, ainsi que sur sa façon de mettre à contribution votre matière grise. Manifestement, vous allez devoir faire preuve de perspicacité et parfois de dextérité, afin de déjouer les énigmes que vous rencontrerez tout le long de votre périple.

 

Ecran d'accueil de Adventures Of Lolo sur Nintendo NES #NES #Retrogaming #retrogames #Nintendo #HalLaboratory #letsplayFR #GuiDaFunkyMan

Ecran d’accueil d’Adventures Of Lolo

Adventures Of Lolo se présente sous la forme d’un château composé de neuf étages – le dixième correspondant au combat final – chacun divisé en 5 salles. Dans ces salles se trouve un coffre, dont il faut que vous vous empariez du contenu. Il s’agit en fait d’un bijou.

Une fois que vous récupérez ce joyau, la porte de la salle suivante se débloque. Lorsque vous ramassez le contenu du coffre de la cinquième salle d’un étage, vous accédez à l’escalier qui vous mène à l’étage supérieur.

Pour que le coffre vous donne accès à son trésor, il faut que vous ramassiez tous les cœurs de la salle. A première vue, cela paraît simple, du moins au début du jeu. Néanmoins, les énigmes vont très vite se corser.

En effet, des obstacles physiques, ainsi que des ennemis vont se mettre en travers du chemin de Lolo. Certains adversaires ne feront que lui barrer le passage de par leur immobilité ou parce qu’ils s’endorment quand on les touche, d’autres l’élimineront d’un simple regard, si Lolo a le malheur de le croiser sur une même ligne ; enfin, la petite boule bleue devra éviter de toucher directement d’autres méchants, s’il ne veut pas perdre une vie.

Par chance, Lolo possède certaines capacités, dont une sorte de laser qui permet de transformer certains ennemis en œuf, lors du premier jet, puis de les détruire temporairement, en les faisant disparaître de la salle via un second jet. Changer un ennemi en œuf permet de le déplacer dans la salle, dans le but de se protéger d’autres mobs ou de voyager sur ce dernier pour traverser une rivière.

Lolo face à une énigme retorse #NES #Retrogaming #retrogames #Nintendo #HalLaboratory #letsplayFR #GuiDaFunkyMan

Parfois, certaines énigmes vous demanderont plusieurs essais

Lolo peut aussi utiliser quelques pouvoirs contextuels, qui lui offriront la possibilité de casser un bloc, de construire un pont ou de changer la direction d’un passage à sens unique gênant. En revanche, toutes ses capacités ne sont pas disponibles dès le départ. Notre héros ne les obtient qu’en ramassant assez de cœurs. Un changement de couleur de ceux-ci, indique que le prochain que Lolo attrape lui confère le pouvoir tant convoité.

Il faut souligner que la plupart des capacités sont affichées au préalable, dans un menu situé sur la droite de l’écran. Ceci permet au joueur de connaître les pouvoirs auxquels il aura accès, une fois arrivé dans une salle donnée. Il ne lui restera plus qu’à obtenir assez de cœurs, pour les activer.

On remarquera aussi la présence de blocs, que Lolo peut déplacer. Ces derniers sont d’une utilité cruciale, s’il veut éviter d’être tué par les ennemis qui l’entourent. Grâce à leur aide, il peut ainsi se protéger de certains ennemis dangereux à distance et en confiner certains, qui une fois que tous les cœurs ont été dérobés, se réveillent brutalement et pourchassent la boule bleue.

 

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Pour finir, Lolo possède cinq vies et vous disposez d’un mode suicide. Celui-ci est extrêmement pratique lorsque vous vous retrouvez face à une impasse. Il n’existe pas de véritable game over dans Adventures Of Lolo : quand vous perdez toutes vos vies, on vous indique le mot de passe correspondant à la salle dans laquelle vous vous trouvez et vous recommencez au début de cette dernière. Il n’y a rien de pénalisant.

Adventures Of Lolo est le premier titre d’une série de trois jeux sortis sur Nintendo NES. Il en existe également un sur GameBoy. En dehors du fait que vous n’aurez droit qu’à une seule et même musique tout le long du jeu, si vous aimez les jeux d’action/réflexion, je vous le recommande chaudement !

Cette critique est relativement courte, je le conçois, mais il faut avouer que Adventures Of Lolo n’est pas un jeu comme les autres et il propose une expérience de jeu vidéo assez simple. Je vous invite à découvrir mon Lets’ Play FR retrogaming, juste en-dessous, dans le but d’en prendre connaissance par vous-même.

A voir également : Gargoyle’s Quest – Critique et Let’s Play

Gargoyle’s Quest : Point de départ de mes Let’s Play commentés

Vignette de mon article sur Gargoyle's Quest, jeu pour lequel j'ai réalisé un Let's Play YouTube #GuiDaFunkyMan #Retrogaming #Retrogames #retrendogames #retrendogaming #capcom #Nintendo #letsplay

Il y a peu de temps, j’ai décidé de d’étoffer ma chaîne YouTube (et par la même occasion, j’ai ajouté une section adéquate sur mon blog). Pour inaugurer ma nouvelle section Let’s Play Retro Games, j’ai choisi de consacrer un Let’s Play en trois parties sur Gargoyle’s Quest. 

Pourquoi ai-je créé une section Let’s Play retrogaming ?

Une envie de proposer autre chose

Mon amie Ashe Vlakyrie m’a donné envie de me lancer dans le Let’s Play, depuis qu’elle a choisi d’en faire sur sa propre chaîne. Ceux-ci sont relatifs à la découverte de donjons racines sur Bloodborne. En ce qui me concerne, j’ai opté pour du retrogaming, car vu que je suis un vieux de la vieille dans ce domaine, je me suis dit que je devrais en profiter !

De plus, j’avais l’impression de patauger dans mes idées de contenus depuis pas mal de temps. Ceux-ci ne reposaient essentiellement que sur Bloodborne et il faut dire que depuis 5 ans, j’en ai créés beaucoup ! J’ai jugé qu’il était temps d’apporter du sang neuf et paradoxalement, j’ai choisi de le faire avec du vieux : amusant n’est-ce pas ?

Ma nouvelle section YouTube consacrée aux jeux vidéo retro #GuiDaFunkyManRetroGaming #GuiDaFunkyMan #Retrogames #Retrogaming #GargoylesQuest #GameBoy #Retrendogames #RetrendoGaming

Ma nouvelle section YouTube consacrée aux jeux vidéo retro

Une volonté de parler de jeux injustement mis de côté

L’adverbe « injustement » est un peu fort, je le conçois, néanmoins c’est le sentiment que j’ai lorsque je me renseigne ici et là au sujet de certains vieux jeux. Beaucoup de gens ne connaissent pas les jeux dont je leur parle, bien qu’ils soient issus de la même génération que moi. Je me dis que peut-être certains les ont manqués par un concours de circonstances et que d’autres gens plus jeunes pourraient être intéressés par le fait de les découvrir.

Même si je n’ai pas joué à tous les jeux 8 bits et 16 bits Sega et Nintendo, je pense avoir une bonne base de titres insolites dont je peux parler. En l’occurrence, j’ai voulu commencer avec Gargoyle’s Quest sur GameBoy, qui n’est pas forcément le titre qui vient tout de suite à l’esprit, lorsqu’on parle de cette console.

On notera quand même qu’il s’agit d’un des premiers jeux de la console portable monochrome de Nintendo. Premier titre d’une trilogie sorti en 1988, qui s’est poursuivie ensuite sur NES, puis sur Super NES. Autre chose intéressante, Gargoyle’s Quest est une déclinaison de la série des Ghost’n’Goblinsce qui signifie que le studio Capcom en est à l’origine !

Pourquoi ai-je choisi Gargoyle’s Quest ?

Ce titre a marqué mon enfance

Ce jeu tient une place particulière dans mon cœur de joueur et pourtant, à l’époque je ne le possédais pas. C’était un de mes amis qui me le prêtait régulièrement : lui et son frère avaient énormément de mal avec ce dernier. Il faut dire que son gameplay était assez exigeant, néanmoins quelque chose m’avait toujours attiré dans ce jeu.

J’ai tellement joué à Gargoyle’s Quest que je le connais presque par cœur. J’y ai passé des heures et heures, afin de maîtriser le mieux possible notre cher héros : Firebrand. C’était donc l’occasion parfaite pour lancer cette section Let’s Play YouTube, en utilisant ce jeu.

Image de la cartouche GameBoy occidentale de Gargoyle's Quest #GuiDaFunkyMan #RetroGaming #RetroGames #GargoylesQuest #Nintendo #Capcom

Cartouche occidentale de Gargoyle’s Quest sur GameBoy

Une opportunité idéale pour tester un nouveau concept

Dans le futur, j’espère donc aborder d’autres titres comme celui-ci, pas forcément connus au premier abord, mais qui pour moi méritent le coup d’œil. De plus, j’y apporterai mon propre ressenti et cela me permettra de faire certaines comparaisons avec les jeux contemporains.

Je tiens à préciser que j’ai hésité à proposer Zelda 2 The Adventure of Link comme Let’s Play de départ. Toutefois, je me suis dit qu’il serait plus judicieux de commencer avec un jeu plus court. Gargoyle’s Quest nécessite environ une heure et demie de temps de jeu ; il faut compter beaucoup plus pour l’opus NES. J’ai donc privilégié les aventures de Firebrand sur GameBoy, dans le but de m’entraîner à créer des séquences ni trop longues, ni trop courtes, notamment via les retours de mes viewers.

Quelles sont les bases de Gargoyle’s Quest ?

Beaucoup d’action saupoudrée de notions de jeu de rôle

Gargoyle’s Quest, pour ceux qui ne connaissent pas ce titre, est un jeu d’action/plateformes, avec un soupçon de RPG. On alterne avec des phases vues de dessus, en l’occurrence tout ce qui a trait aux déplacements sur la carte du monde et des phases d’action à scrolling latéral.

Parlons maintenant un peu de l’histoire du jeu : son héros n’est autre que la gargouille Firebrand, un des principaux ennemis que rencontre Arthur dans Ghost’n’Goblins, Ghouls’n’Ghosts et Super Ghouls’n’Ghosts justement. Il se doit de rétablir l’ordre dans le royaume des Goules, dont le pouvoir a été pris de force par le Roi de la Destruction : Breager. Un scénario bateau me direz-vous, mais est-ce le plus important ?

Malgré des bosses peu marquants, j’en compte deux vraiment sympas en définitive, on se laissera séduire par la dimension artistique gothique, ainsi que par une bande son prenante pour l’époque. En tout cas, je peux vous dire que Gargoyle’s Quest a marqué ma vie de gamer, bien qu’il m’ait fait suer à grosses gouttes pendant un bon bout de temps, avant d’en maîtriser le gameplay. Il n’empêche que ça en valait la peine.

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Le sentiment d’accomplissement donne envie d’aller plus loin

Tout comme Demon’s Souls, c’est le fait de réussir le premier niveau qui nous confère la possibilité d’en voir plus et d’avoir accès à d’autres possibilités. D’ailleurs, lorsque l’on atteint le premier village, on va avoir droit à un bon vieux système de sauvegarde par mot de passe – un classique des jeux retro – qu’un autochtone se fera une joie de nous transmettre.

On retrouvera ce type de PNJ dans chaque nouveau village visité et il y en a tout au long de l’aventure. Certains personnages nous demanderont d’effectuer des quêtes, qui une fois remplies, nous obligeront à revenir les voir, pour leur remettre l’objet qu’ils avaient perdu ou convoitaient. En échange, vous imaginez bien qu’ils nous offriront des récompenses à la hauteur de la mission effectuée.

En quoi Gargoyle’s Quest est-il réellement alléchant ?

Au début, le gameplay peut s’avérer décourageant

Le mode aventure reste banal et les interactions avec l’environnement, ainsi que les PNJ très sommaires, néanmoins il ne faut pas oublier que l’aspect RPG de Gargoyle’s Quest est surtout un prétexte pour plonger le joueur dans de l’action pure et dure, grâce à un gameplay pointu. Pour ce qui est des scènes de combat, tout se joue dans la gestion des sauts, mais surtout celle du temps de vol.

En effet, Firebrand possède la faculté de voler sur quelques mètres, du moins au début. Cette capacité s’améliore un peu plus tard et c’est d’ailleurs ce point qui rend le gameplay très difficile à assimiler lorsqu’on est novice. Bien qu’ils soient courts, les premiers niveaux sont bourrés de pièges et demandent déjà de bons réflexes, si bien qu’il est difficile d’arriver en un seul morceau face au premier boss.

Autre chose à prendre en compte : le fait que Firebrand puisse s’accrocher à presque tout et n’importe quoi. Cette faculté peut autant lui sauver la mise, que lui jouer des tours. C’est pour moi le point noir du jeu. Parfois, on se retrouve un peu malgré nous à subir les fixations intempestives de Firebrand ici et là. De surcroît, cela peut survenir au pire moment : lorsqu’un ennemi s’approche de nous par exemple et là, bim ! Impossible d’esquiver le coup… Toutefois, avec un peu d’entraînement, on devient capable d’éviter ce genre de déconvenue.

La dimension artistique de Gargoyle's Quest est très réussie, malgré l'aspect monochrome de la GameBoy #GuiDaFunkyMan #GargoylesQuest #Capcom #Retrogaming #Nintendo #RetrendoGaming #RetrendoGames #retrogames

La dimension artistique est très réussie, malgré les moyens de l’époque

Une fois acquis, la satisfaction prend le dessus

Même s’il paraît archaïque, n’oublions pas de relativiser par rapport à l’époque et rappelons-nous surtout que certains jeux actuels ont plutôt bien fonctionné, malgré un gameplay ultra limité (bonjour Sekiro Shadows Die Twice). Le maniement de Firebrand reste exemplaire et renvoie celui d’Arthur et ses Ghosts’n’Goblins dans les roses.

Bien que Firebrand soit difficile à maîtriser, il réagit au quart de tour et il vaut mieux que ce soit le cas, vu la quantité de pièges vicieux jonchés tout le long de sa route. Tout repose en fait sur le fait de savoir jauger sa durée de vol, conjugué à un bon dosage de ses sauts, ainsi qu’à la bonne maîtrise parallèle de certains projectiles acquis petit à petit.

Certains de ces projectiles lui permettent de s’accrocher à des piques sans se blesser, de casser des blocs lui barrant le passage. D’autres sont indispensables face à des bosses ou des situations spécifiques. On retiendra essentiellement que même les éléments d’attaque de Firebrand concourent à sa capacité à évoluer dans les décors. Selon moi il s’agit d’un tour de force pour l’époque et ceci participe grandement au fun procuré au cours des différentes pérégrinations, dans les contrées du royaume des Goules.

 

Conclusion

Assez parlé de Gargoyle’s Quest, passons désormais au Let’s Play ! Je tiens à vous faire remarquer que j’ai utilisé l’émulateur Visual Boy, afin de faire tourner le jeu et que je suis passé par Streamlabs OBS, pour capturer mes vidéos. A mon avis, je resterai sur ce support très pratique pour l’enregistrement de mes futurs projets.

Enfin, j’espère que vous saurez apprécier ce premier essai, autant que j’ai pris du plaisir à le réaliser. Actuellement, je suis en train de préparer un prochain Let’s Play ; je ne manquerai pas de vous tenir informés quant à son arrivée. De toute façon, je suis presque sûr que vous avez déjà une petite idée de quel jeu il va traiter.

 

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