Photo de David Cronenberg. #davidcronenberg #cinéma #movie #film #sciencefiction

David Cronenberg, le réalisateur des non moins connus La Mouche, eXistenZ et plus récemment, Maps to The Stars, serait susceptible de passer par la case « petit écran ». En tout cas, c’est ce qu’il a révélé lors la remise d’un Lion d’Or couronnant sa carrière, à la Mostra de Venise 2018.

Le réalisateur canadien prévoirait de créer une série télévisée. Celui-ci est convaincu qu’aujourd’hui ce format se rapproche de plus en plus de celui du cinéma. En ce qui me concerne, je rejoins cet avis, car d’après moi, l’avènement des séries que je juge de « qualité« , survenu au début des années 2000 avec Oz et autres The Shield ou The Wire, constitue un bouleversement cinématographique.

Ce changement est manifeste dans le sens où les séries permettent de poursuivre dans le temps, ce qu’un film ne peut pas faire dans sa durée classique. De manière générale, celle-ci ne dépasse pas les trois heures, pour les longs métrages les plus exhaustifs. Les séries « modernes« , comme je pourrais également les qualifier, offrent la possibilité de mieux travailler la psychologie des personnages et ce, dans le temps. Chose plus compliquée dans un film traditionnel, dont la longueur est plus courte, hormis lorsque ces derniers se présentent en plusieurs parties, bien que cet aspect-là ait à mon avis essentiellement une finalité commerciale : c/f la mode des trilogies.

Pour en revenir à David Cronenberg, ce dernier avait décliné le scénario de la deuxième saison de True Detective et je parierais qu’il préférera développer un projet qui lui est propre. On sait qu’il doit sortir une suite aux Promesses de l’ombre, a priori intitulée Eastern Promises : Body Cross, avec une fois de plus Viggo Mortensen et Vincent Cassel. En tout cas, David Cronenberg n’a pas dévoilé quoique ce soit au sujet de cette série, en dehors du fait qu’elle s’inscrirait dans notre époque. La question est de savoir s’il compte continuer sur le thème des rapports familiaux, qu’il entretient depuis A history of Violence ou s’il reviendra à ses premières amours, qu’étaient le cinéma fantastique et/ou le culte du corps, qui l’ont par ailleurs souvent amenés à la controverse.

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