Voici mon dernier clip PvP en date sur Bloodborne. Une fois n’est pas coutume, vous m’y verrez utiliser mes armes favorites : le fusil à baïonnette, le bras d’Amygdala, le couperet-fouet et exceptionnellement, l’arc-lame de Simon. Il fut une époque où je jouais régulièrement cette arme, notamment peu de temps après la sortie du DLC The Old Hunters, mais je l’ai abandonnée petit à petit. C’est une très bonne arme, mais compliquée à maîtriser, du moins quand on souhaite sortir du cliché qui consiste à ne faire qu’envoyer des flèches durant les combats… La portée de la lame est relativement courte comparée à d’autres armes et sa hitbox un peu étrange parfois.
En tout cas, ce nouveau montage m’aura permis de m’entraîner à créer un nouveau visuel via Photoshop. Il s’agit de la vignette YouTube, qui n’est autre que l’image de présentation de cet article. J’ai également essayé de manipuler Premierepro pour le montage, cependant j’ai abandonné, car je trouve Filmora plus intuitif. De plus, Premierepro n’arrivait pas reconnaître le format de mes rushes, pour une raison que j’ignore.
A 42 ans, Kev Brown, référence du hip-hop underground, reprend du service pour un deuxième album : Homework. Son précédent opus, son premier, date de 2005. Treize années ont passé, mais le son du producteur issu du Maryland est toujours aussi intact.
Les origines de Kev Brown
Kev Brown est originaire du Maryland, plus précisément de Landover. Son premier album : I do what I do l’a fait connaître par le biais d’un collectif de rappeurs et producteurs : The Low Budget Crew, qui inclut entres autres Oddissee et Ken Starr. Sa marque de fabrique reste incontestablement le séquenceur/sampler MPC 2000xl, dont il est un des pionniers sur YouTube à avoir enregistré ses prestations entre 2005 et 2006 .
Son talent a été acclamé par les plus grands, comme Diamond D et Pete Rock. Ses références sont Marvin Gaye, Prince, Special Ed et toute la scène hip-hop des années 80/90 et vous le remarquerez : cela s’entend. Kev Brown a une fois de plus signé sur la label : Redifinition records pour cet album. Définitivement, ce label issu de Washington DC, qui regroupe le non moins talentueux Damu The Fudgemunk, reste un gage de qualité.
La garantie d’un son laid-back
En effet, s’il y a un détail qui peut surprendre de prime abord, il s’agit bien de la sonorité laid-back sur la totalité de l’album. Ce style peut surprendre en 2018, car très peu de MCs actuels l’utilisent, hormis dans la trap, si tant est qu’on puisse qualifier cette dernière comme étant « décontractée », question de point de vue dira-t-on.
Kev Brown compte bien en remettre une couche avec ce nouvel album et n’hésite pas à faire écho à d’anciens producteurs mythiques, tels que DJ Premier, Pete Rock, RZA parfois même ou feu J-Dilla. On se croirait presque revenu à l’époque de la sortie de The Listening de Little Brother, où 9th Wonder s’amusait à nous proposer un son frais et limpide.
Kev Brown, quant à lui, reste dans cet esprit de veille créatrice, s’inspirant en grande partie de classiques Soul. Les amateurs de boucles enivrantes, sombres et de scratches calibrés seront ravis. S’il y avait un défaut à lui reprocher, il s’agirait de la longueur des titres et de la grande quantité d’interludes instrumentaux. En effet, la majorité des morceaux n’excèdent pas trois minutes. On se retrouve donc avec 29 tracks au total, où se succèdent les titres rappés et les titres instrumentaux. Pourtant, les basses lourdes, le flow du MC posé, sa voix grave, nous transportent au fil de ce dernier et ses 50 minutes passent beaucoup plus rapidement qu’on aurait pu le penser. Certes Homework sonne old school, cependant, sans tomber dans le boom bap ultra classique d’un duo comme People Under The Stairs, par exemple. Il est le fruit d’un savoir-faire rodé, synonyme de d’authenticité et d’amour du hip-hop.
A noter également qu’aucun refrain chanté n’est présent sur la totalité des titres et que les featurings se limitent à deux/trois invités. Homework est un album intimiste et classique, dans le sens laudatif du terme, vous l’aurez compris. Toutefois, Léonard de Vinci ne disait-il pas que : la simplicité est la sophistication suprême ?
Voici mon dernier clip PvP en date : Blood sisters. Pour le réaliser, j’ai non pas utilisé sharefactory, mais Filmora. J’ai donc pu intégrer des transitions et un finish plus sympas que d’habitude. J’ai également réalisé une introduction incluant quatre séquences en simultané. Ce genre de possibilité peut s’avérer intéressante, notamment pour créer des comparatifs.
Le clip repose donc sur quatre personnages féminins : trois BL 100 et un BL 75. Les trois premiers sont destinés aux duels simples, le dernier aux affrontements en groupe. J’ai essayé de diviser le montage en plusieurs thèmes : les finishes avec attaques chargées du fusil à baïonnette (brochettes), les finishes avec attaques sautées (pour la plupart avec le bras d’Amygdala) et quelques burritos : attaques viscérales exploitant un glitch qui permet de donner un coup à l’adversaire, juste avant d’effectuer l’attaque viscérale elle-même.